L’infiltration du poignet et des doigts : quand ? Comment ? - 14/12/15
Résumé |
Les infiltrations sous guidage échographique connaissent ces dernières années un essor important. La main est un site idéal pour ce type de geste en raison de son anatomie complexe et du caractère superficiel des cibles potentielles. À condition de respecter quelques principes de bases (asepsie stricte, patient et médecin bien installés, suivi de la pointe de l’aiguille en temps réel, repérage consciencieux des nerfs et des vaisseaux), il sera possible à l’opérateur entraîné d’infiltrer à peu près « tout et n’importe quoi ». Après vous avoir livré quelques astuces utiles (comme le « gel pad » ou l’angulation des aiguilles), nous décrirons les gestes les plus fréquemment réalisés aux doigts et aux poignets : infiltration des doigts à ressaut, des rhizarthroses, des ténosynovites de De Quervain, des canaux carpiens, etc. Enfin, nous aborderons les modifications que ce type de procédures peuvent induire dans les relations avec vos correspondants : « l’échographiste » qui pratique ces gestes n’est plus seulement un « imageur » mais devient un « thérapeute » et empiète sur des domaines de compétences appartenant traditionnellement à la rhumatologie, à la rééducation fonctionnelle ou même à la chirurgie de la main.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Infiltration, Guidage échographique, Poignet, Doigt
Plan
Vol 96 - N° 6
P. 600-610 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.